Je remets cet extrait d’un livre de Paulo Coelho, que j’aime beaucoup
Paolo Coelho parle de renaissance, dans le voyage, c'est vraiment ça, comme si nous n'avions encore rien vu de la vie.
Nous sommes à Ubud, sur l’île de Bali, endroit mythique, endroit plein de charme, de mystères, de légendes, dans une végétation paradisiaque avec cette impression d’être surveillés, ou protégées? par on ne sait quoi, les esprits des défunts? ou peut-être les esprits de la nature ? Les habitants très mystiques, confectionnent chaque jour de petites offrandes qu’ils mettent partout.
Matin et soir. On en voit sur les trottoirs, devant les portes (attention où on met les pieds), dans tous les sanctuaires qui sont partout dans la ville. C’est tout un rite. Il faut avoir mis le sarong, être propre, en posant ces offrandes, ils ont des gestes particuliers, et tout cela dans une ambiance moite de chaleur équatoriale, quelque fois sous une pluie battante rafraichissant l’ambiance.
Ici à Ubud nous avons trouvé une petite pension adorable, qui contient tout ce que je viens d’énoncer.
Nous nous sommes promenés aujourd’hui dans un parc plein de singes sacrés, au milieu duquel se dresse un temple hindou, nous avons du mettre un sarong pour le visiter, nos vêtements étaient impurs. Dans ce lieu, nous nous sommes vus transportés dans un des films d’Indiana Jones.
Nous nous sommes aussi aventurés dans les rizières environnantes toutes en escalier, c’est le bon moment, (la saison des pluies) elles sont de toutes beautés.
Nous avons déjeuné dans un endroit tellement différent de chez nous,c'est naturellement beau, ici l'ordinaire est extraordinaire.
dans une « sala » comme au Laos, allongé sous un toit en paille de riz, sans les murs, sous une pluie battante.
Le retour sur notre moto vous vous en doutez a été très arrosé.
Nous avons à moitié apprécié le bord de mer. L’intérieur est beaucoup plus fascinant, et nous n’avons pas tout vu.
Texte de Paulo Coelho.
"Lorsque tu voyages, tu fais une expérience très pratique de l'acte de renaissance. Tu te trouves devant des situations complètement nouvelles, le jour passe plus lentement et, la plupart du temps, tu ne comprends pas la langue que parlent les gens. Exactement comme un enfant qui vient de sortir du ventre de sa mère. Dans ces conditions tu te mets à accorder beaucoup plus d'importance à ce qui t'entoure parce que ta survie en dépend. Tu deviens plus accessible aux gens car ils pourront t'aider dans des situations difficiles. Et tu reçois la moindre faveur des Dieux avec une grande allégresse, comme s'il s'agissait d'un épisode dont on doit se souvenir sa vie restante »