Nous voilà prêts pour le grand voyage 

Nous sommes a la gare de Nantes. 

Dernier coup de fils, dernier café, derniers bisous et l'occasion pour Louan de visiter un train.

Au revoir la Loire, cette photo est prise du T.G.V. qui nous conduit vers Roissy.

L'album: 2014, Don Bali réservoir d'eau, vient d'être publié.

Des petites bêtes qui sont très importantes d'adopter en Asie, elles mangent les moustiques. Il ne faut pas être surpris de leur voix, de leur cri de satisfaction à chaque fois qu'elles ont fait un bon festin GUEEEEkooooo! et oui ce sont les gékos, il y en a un très gros dans notre chambre chez Biang's.

Il ne faut pas être surpris non plus par ce genre de scènes,une marchande d'eau  avec sur la tête une vingtaine de bouteilles en équilibre elle plie les genoux pour vendre une de ses bouteilles qui est dans la glacière qu'elle porte à la main, généralement les gens aident à remettre une bouteille dans la glacière.

Ne pas être surpris aussi par la couleur des poussins???

et pas non plus par les transports scolaires,

ni par la pluie.

Lors d'une ballade Jean-Luc est tombé sur ce concours de pêche.

Ces gens sont dans des camions qui les emmènent à la mer avant Nyepi, pour des cérémonies particulières, comme en Inde dans le Gange.

Nous avons croisé ce jour là, une quarantaine de camions, pleins de gens tous parés de leurs plus beaux habits,

Notre ami riziculteur est toujours fidèle à son poste.

Visite à la grotte de l'éléphant

Nous n'avions pas encore vu la grotte de l'éléphant, à quelques km au sud d'Ubud. c'est un temple, dans une grotte, entourée d'une végétation luxuriante.

Très belle promenade du dimanche pour les Balinais qui ne travaillent pas.

Nous  partons avec nos amies rotariennes à la recherche d’un lieu d’implantation de nos citernes d’eau sur les pentes du mont Batur. Cet ancien volcan dont le cratère s’est transformé en lac, culmine à 1717m.

En unissant les 2 dons Mamy Garnier et le Rotary Club de Nantes Sur Loire et en bénéficiant d’un bon change, nous allons pouvoir  financer 2 citernes d’eau et les accessoires, pour un projet d’alimentation en eau potable d’un village.

A 50 km de Sanur mais à 2H30  d’une route étroite et sinueuse, nous arrivons au village Tabih , district de Kintamani. Ce site est intéressant. Au fond d’un vallon se situe une belle petite source, mais très difficilement accessible.

Regardez Annie qui profite du bras tendu d’un villageois pour ne pas tomber, tellement la pente est raide,(imaginez en temps de pluie)   .

 Le projet est donc de construire une citerne à proximité de la source, puis une autre au sommet de la colline afin de déverser l’eau par gravitation vers le village situé sur l’autre versant de cette colline.

Le budget dont nous disposons, permettra de leur financer aussi, une pompe, un petit groupe électrogène et les tuyauteries nécessaires jusqu’au village

Une étude succincte a déjà été réalisée mais il est nécessaire de l’étudier plus précisément et de la valider avant tous travaux.

Un collectif créé par les villageois sera mis en place afin de récolter les 2000 rupiah/mois de redevance par foyer pour payer le fuel du groupe et l’entretien du matériel. Si ce projet se concrétise, elle alimentera 60 foyers soit 287 villageois en eau potable.

 Voyez encore Annie boire et prendre la douche de cette eau pour se rafraichir sous cette chaleur accablante.

Rendez-vous dans quelques semaines pour la suite mais là nous serons de retour en France et c’est Joan de retour à Bali qui prendra le relais.

Une nouvelle porte s’ouvre sur Bali

Nous sommes à Bali depuis le 6 mars. Nous sommes arrivés à notre pension habituelle chez Biang à Ubud.

Nous y sommes restés une semaine. Nous n’avons pas donné trop de nouvelles, car nous étions très occupés à finir les articles sur le Vietnam.

Cette année à Bali nous nous consacrons au deuxième volet du don de Mamy. Le 1er était au Laos .

http://www.justoneyear.fr/article-don-a-c-o-p-e-et-95-ans-de-mamy-122424338.html

Mamy, Marguerite, n'a jamais soif, mais comprend que d'autres ont soif 

d'eau saine.

Nous logeons chez nos amis Fadoi et Joan. Nous sommes entre Ubud et la mer dans un endroit très  très calme avec vu sur les rizières et les cocotiers.

Dans le jardin de nos amis, Sarasvati, la déesse de la connaissance, de la sagesse, des arts et de tout ce qui coule comme la musique et l’eau, protège le lieu, son instrument à corde dans les mains.

Ici nous sommes sur le bord d’un torrent, difficile à voir au milieu de la végétation exubérante.  N’est-ce pas l’endroit idéal pour se poser des questions sur l’eau. Ici nous sommes privilégiés mais dans la montagne les populations sont obligées d’aller chercher  l’eau  loin de leur village.

Le Rotary club de Bali Taman a pris les choses en mains avec l’aide des Australiens, des Japonais puis maintenant du Rotary club de Nantes sur Loire

(France) et d’une  dame agée de 95 ans (Mamy Garnier de Nantes France) qui a décidé pour son dernier anniversaire  de faire don des présents qu'elle a reçu à 2 associations. Nous avons parlé de Cope à Vientiane(Laos), maintenant l’idée est de construire 2 réservoirs d’eau. Un, financé par Mamy, un autre par le Rotary club de Nantes sur Loire. Pour les 2 actions, Joan et Fadoi membres  du Rotary club de Bali Taman suivront le dossier ici sur place avec l'appui de leur club.

Nous sommes allés visiter dans la montagne des œuvres déjà réalisées et  aussi des lieux pouvant recevoir des réservoirs,

Nous avons rencontré ce prêtre Balinais: Bapak Mangku qui nous aide dans notre démarche. Il est le prêtre de la  région: Keladian

Sur cette photo, nous voyons Joan, notre chauffeur, à droite c'est un autre prêtre, famille de Bapak Mangku.

Vous voyez tout là haut, la source, d'où va venir l'eau transportée par des canalisations en bambou.

L'eau  arrive dans ce réservoir.

Dans ce cas les personnes sont obligées de venir chercher au réservoir.

  En voyant l'état du chemin, on se demandait comment nous allions rentrer chez nous.

Annie , ne reste pas derrière! (vous entendez la voix de Jean-Luc).

Enfin nous nous en sommes sortis, et nous avons continué notre chemin.

Notre prêtre en chef a pris le volant, il avait l'air heureux comme un pape d'affronter ces difficultés, nous avons réussi à sortir des ornières et à continuer la route.

L'eau à portée de main, de bouche, permet aussi d'avoir des animaux.

  Futur lieu d'implantation.

A suivre prochainement le reportage sur la réception au Rotary club de Bali Taman pour officialiser les remises des dons.

  Cet article pourait s'intitullé GUERRE et PAIX

Pour un peu plus de compréhension

  Historiquement, l'Indochine est le nom donné, à partir de 1888, à la réunion sous une administration unique, des colonies et protectorats français de la péninsule indochinoise qu'étaient les Cochinchine orientale et occidentale, le Cambodge, l'Annam et le Tonkin conquis entre 1862 et 1888, auxquels est adjoint le Laos en 1893. Après une phase de conquête où se distinguèrent missionnaires, officiers et géographes, la politique coloniale française en Indochine vit s'illustrer des hommes politiques comme Jules Ferry, Paul Bert, Paul Doumer ou Albert Sarraut. Lourde fiscalité et pression administrative furent à l'origine de troubles, avant que la montée du nationalisme annamite, la seconde guerre mondiale et l'intervention du Japon ne mettent fin à un siècle de présence française.

Pour ceux qui seraient particulièrement intéressés, je conseille le site de Jean-Pierre Duteil.

Les Vietnamiens n'ont aucune rancoeur par rapport à ces années d'occupation française.

Mais on sent bien que la guerre du Vietnam contre les Américains ne les laissent pas indifférents encore aujourd'hui..

Le guide que nous avions pris pour visiter les tunnels où se cachaient les Viet-Cong (s), prenait un malin plaisir à nous expliquer comment ils avaient trouvé des moyens pour lutter contre l"envahisseur, enfin à nous expliquer les horreurs de la guerre, dans un sens comme dans l'autre.. Il est vrai que l'intervention américaine n'a pas été très douce, en plus des bombes, les produits toxiques déversés sur la population, et sur toute la nature. Des arbres centenaires sont morts. Les habitants ont encore des séquelles de ces produits.

Le guide était très fière de nous expliquer comment ils avaient réussi à arrêter ce char.

Jean-Luc et moi n'avons pas eu très envie d'aller dans ces tunnels, d'autres ont trouvé ça drôle. Il y a même une salle de tir pour ceux qui ne se sont pas défoulés pendant la guerre. Donc pendant toute la visite nous avons entendu des tirs.

Pour ceux qui seraient particulièrement intéressés par le déroulement de l'histoire des guerres au Vietnam, voici un site: www.etaletaculture.fr

avec ça vous serez des pros des guerres dans cette partie du monde.

Heureusement la journée ne s'est pas arrêtée,à Cu Chi.

CAO DAÏ

Nous sommes allés ensuite visiter la cathédrale d'une nouvelle religion :le Caodaïsme. L'idée de cette religion, c"est de rassembler, plusieurs cultures, plusieurs religions.

Sainte Mère Cao Daï

L'Hindouisme, le Bouddhisme, le Taoïsme  et le Confucianisme chinois,mais aussi le Christianisme, l'Islam sont présents.

Nous pouvons sur cette photo voir l'oeil de Dieu.

Dans leur conception de Dieu, il est à l'intérieur de nous, et c'est à nous d'aller le chercher. Nous devons passer notre vie à nous améliorer.

RETOUR A HO CHI MINH

Un bus s'est mis juste devant, donc faites marcher votre imagination pour voir cette énorme statue de la  cette vierge.

La cathédrale qui coûta très cher à l'état Français porta le nom de cathédrale d'état.

C'est en 1959 que la statue de la vierge a été érigée devant la cathédrale. Cette statue, fabriquée en granit à Rome fut honorée du titre de Reine de la Paix par l'évêque de Saïgon, Pham Van Thien, le cardinal Aganianian venant de Rome pour l'occasion rebaptisa alors l'édifice qui porte maintenant le nom de cathédrale Notre -Dame de SaïgonE

En octobre 2005 cette statue aurait pleuré et des milliers de passants se seraient réunis pouvant ainsi témoigner.

Malgré des recherches, aucune explication ne fut apporté, à ce qui fut appelé : "Le miracle de Saïgon"

Vous pouvez consulter l'album de photos du Vietnam, je voens de le passer.

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octobre 2005, cette statue aurait pleuré, et des milliers de passants se seraient alors réunis, pouvant ainsi en témoigner. Malgré des recherches, aucune explication ne fut apportée à ce qui fut appelé le "miracle de Saïgon